Jusqu’au 11 septembre chez Bref, on vous présente l’exposition ’50 artistes, 50 affiches’. Vous l’aurez donc compris, on a des affiches du plafond au plancher! On y présente une diversité de styles, de tailles et de techniques d’impression. Pour l’occasion, on a cru bon donner quelques explications sur trois différents types d’impression qu’utilisent nos artistes pour imprimer leur art.

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R I S O G R A P H I E

La risographie est un type d’impression mécanique qui se trouve entre la sérigraphie et l’offset. L’histoire de la risographie débute en 1946, au Japon, lorsque Noboru Hayama crée son atelier d’impression RISO-SHA. La technique est par la suite commercialisée en 1980 par la compagnie RISO qui veut dire « idéal » en japonais. Elle s’imprime à partir d’une machine qui s’apparent à la bonne vieille photocopieuse : le duplicopieur.

Comment ça marche?

La risographie est un procédé d’impression à jet d’encre à froid, ce qui fait que l’encre met un certain temps à sécher.

Lors de l’impression, le pochoir est enroulé autour d’un tambour qui est rempli d’encre. Ensuite le papier passe dans la machine, qui, elle, fait tourner le tambour à haute vitesse. La couleur est ainsi transférée sur le support.

La risographie fonctionne par couche de couleur, c’est-à-dire qu’une seule couleur est imprimée à la fois et qu’il faut passer la même feuille plusieurs fois dans la machine pour imprimer plusieurs couleurs. Il y a donc un léger décalage ce qui rend chaque tirage unique.

On reconnait la risographie par sa texture d’impression particulière et ses couleurs éclatantes que d’autres types d’impression ne peuvent pas atteindre. Cela est causée par sa palette non standardisée qui n’utilise pas la quadrichromie CMJN.

Contrairement aux autres, elle requiert un séchage à froid et ainsi réduit énormément son empreinte écologique. Ses encres sont composées d’une base végétale et ne contiennent ni solvant ni minéraux.

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S É R I G R A P H I E

La sérigraphie (du latin sericum la soie et du grec graphein l’écriture) est une technique d’impression polyvalente fonctionnant selon le principe du pochoir et permettant d'imprimer sur pratiquement n'importe quelle surface plane.

Elle a été créée par les Chinois durant la dynastie Song (960-1279). La forte émigration chinoise vers les États-Unis au XIX^e siècle marqua l’entrée de la sérigraphie dans l’ère moderne. Sa popularité fut immédiate et la technique se modernisa sous l’impulsion d’une industrie américaine.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, chaque campement américain comportait un atelier de sérigraphie pour le marquage des véhicules militaires et la signalétique des camps.

Comment ça marche?

L’impression sérigraphique fonctionne avec un système de pochoirs, interposés entre l’encre et le support de destination. Les pochoirs utilisés dans ce type d’impression permettent un haut niveau de détails et une grande quantité des impressions similaires. Les couleurs y sont parfaitement recopiées et les articles sont durables et résistants.

Un tissu tendu sur un cadre d'aluminium sert d'écran où, par différents procédés, on vient bloquer certaines parties afin de créer une image. À l'aide d'une raclette, l'encre est poussée au travers des pores de l'écran demeurés ouverts et se transfère sur le support de notre choix.

C’est une technique généralement dite artisanale qui peut être réalisée sur différents supports, tels que le bois, le papier, le verre, le tissu, etc.

 Cependant, l’impression sérigraphique engendre également certains inconvénients. Le séchage peut être long et il n’est possible de faire des dégradés de couleurs, ce qui peut être problématique pour certaines réalisations d’impressions.

Bien que ce type d’impression tend à évoluer avec la venue d’encres à base d’eau, en termes d’écologie, ce n’est pas la plus verte. La sérigraphie utilise généralement des encres solvantées et les vernis UV et le procédé est également gourmand en eau.

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Le terme giclée fait référence à une impression d'art sur imprimante à jet d'encre haute définition grand format qui permet des rendus couleurs de qualité quasi photographique.

Le terme « giclée » est un mot français qui a été utilisé, en matière d'art, pour la première fois en 1991 par l'artiste américain Jack Duganne, pionnier de l'impression d'art sur imprimante à jet d'encre grand format.

Ce mot décrivait parfaitement le principe utilisé pour déposer l'encre sous forme de fines gouttelettes diffusées par les imprimantes à jet d'encre.

Comment ça marche?

Le procédé giclée consiste en une imprimante très sophistiquée (dont les buses sont plus petites qu'un cheveu humain) qui pulvérise des millions de microgouttelettes à la seconde sur le médium qui peut être du papier ou une toile). Chaque impression est lancée une à une et contrôlée une par une.

Ce procédé peut servir à imprimer des œuvres à partir d’illustrations originales, de photographies ou d'art numérique. Le giclée est inégalé en matière de conformité avec l’œuvre originale et également en ce qui a trait à la conservation. Les artistes peuvent reproduire fidèlement leurs couleurs et les détails de leurs oeuvres, ce qui rend l'impression pratiquement aussi belle que l'œuvre originale.

La technique utilise souvent des encres pigmentées à base d'eau.

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Voilà donc un petit survol des principales techniques d’impression des affiches présentées chez Bref. N’hésitez pas à nous écrire pour toutes questions! Ça nous fera plaisir de vous accompagner dans le choix de vos œuvres pour la maison!

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